Méta-caryatides

perception – architecture - émancipation

Expérimentations réalisées en 2013 et 2014 en collaboration avec Jean-Paul Thibeau, dans le cadre du workshop On Board (juillet 2013), du workshop Méta atelier - CASA à Avignon (mars 2014) et de l’exposition Archist international / Cité hétérotopiques aux Grands Bains Douches de Marseille (avril 2014) .

Les caryatides : un stéréotype sur lequel on pourrait s’appuyer pour faire un enjeu de micro-politique, etapprocher le thème de l’agora. Nous imaginons que nous pourrions détourner ces caryatides de leur servitude et les transformer en citoyennes : si les caryatides se retournaient les unes vers les autres, elles se regarderaient et feraient agora. Elles pourraient réfléchir politiquement à leur situation.

Nous croyons que nous sommes tous, d’une certaine façon, asservis, que nous portons une forme de responsabilité.Ouvrir le regard sur nos propres servitudes. Une forme de connaissance. Ce faisant, naissent les prémisses d’une agora silencieuse, mais consciente...

Que ce soit dans l’observation des choses et des faits, ou dans l’action : développer l’acuité de notre attention à une réalité augmentée par nos propres capacités mentales et sensibles… Quand on s’offre au monde ainsi, on renonce aux stratégies de finalité – on a l’audace de regarder ce qui est là - sans jugement, sans obstruction…

Nous proposons d’utiliser l’image des six cariatides se retournant et faisant agora, pour constituer des groupes de six personnes qui créeraient des cercles de micro-agoras.Nous développerons un travail de perception mobilisant les techniques de méditation ou de yoga traditionnel auquel s’articulera des exercices de retour sur expérience.

ON BOARD - « 80 ans après la charte d’Athènes », expérimentations à Bastia, juillet 2013

Descriptif du projet

 

 

Archist international / Cité hétérotopique, Galerie des Grands Bains Douches de la Plaine, Marseille, avril 2014
Crédits photographiques : Jean-Paul Thibeau

 

Méta-atelier, Association Casa, Avignon, mars 2014

 

Crédit photographique : Renaud Dramais