Champ de constellation

  • {Champ de constellation}, 2014
    Champ de constellation, 2014
    Installation. Pommes de terre en porcelaine, sable noir, ⌀ 6 m
    Vue de l’exposition De terre en terre (2014), Château Palmer, Margaux
  • {Champ de constellation}, 2014
    Champ de constellation, 2014
    Installation. Pommes de terre en porcelaine et or 2 carats, tourbe, ⌀ 6 m
    Vue de l’exposition Cultiver notre Terre (2021), Centre d’art Arteppes, Annecy
  • {Champ de constellation}, 2014
    Champ de constellation, 2014
    Détail
  • {Champ de constellation}, 2018
    Champ de constellation, 2018
    Installation. Pommes de terre en porcelaine, 11 x 8 m
    Vue de l’exposition Elementerre (2018), Abbaye de Flaran, Valence-sur-Baïse
  • {Champ de constellation}, 2018
    Champ de constellation, 2018
    Installation. Pommes de terre en porcelaine et or 2 cartes, peinture murale, 6 x 3 m
    Vue de l’exposition Chemin de terres (2018), La Mouche, Béziers
  • {Pommes vapeurs}, 2018
    Pommes vapeurs, 2018
    Installation. Pommes de terre en porcelaine, 2 x 10 m
    Vue de l’exposition Erdäpfelzeit (2018), Museum Schloss Moyland, Bedburg-Hau, (Allemagne)
  • {Pluie de terre} (à droite), 2018
    Pluie de terre (à droite), 2018
    Installation. Pommes de terre en porcelaine, 2 x 10 m
    Vue de l’exposition Erdäpfelzeit (2018), Museum Schloss Moyland, Bedburg-Hau, (Allemagne)
    Crédit photographique : Gottfried Evers

 

Barbara Schroeder a commencé par la gravure, puis la peinture. La deuxième dimension ne la satisfaisait pas. Un jour, elle a décidé de mouler son pot-au-feu et l’expérimentation a commencé, souvent avec des formes rondes comme une matrice. Peu à peu, c’est un champ de pomme de terre qui est apparu. 1 500 pièces issues de 72 moules différents, toutes d’une blancheur éclatante, deviennent les éléments d’installations sans cesse renouvelées selon les contextes. Les pommes de terre en porcelaine viennent poétiser les endroits meurtris ou des espaces dominés par le chaos, telles les constructions militaires de la seconde guerre mondiale ou les décharges.
Barbara Schroeder explique qu’elle circule en voiture toujours avec un bac de pommes de terre en porcelaine et si le paysage l’inspire, elle investit l’espace par des alignements, des cheminements, des circularités en expansion comme une onde, un écho, un vortex. L’installation peut apparaitre sous la forme de performance d’écriture land-art, ou plus ritualisée, ou bien encore plus scénarisée dans un lieu d’exposition. Les pommes de terre sont ici installées comme une chute en pluie, et là comme une vapeur avec une impression d’élévation perpétuelle entre obscurité et lumière dans une énergie méditative.

Valérie Champigny

Extrait de l’article Barbara Schroeder, la création comme urgence d’une nécessité d’agir, 10 janvier 2020, Rue89 Bordeaux

 

Noch mehr Weiss, 2012-2014
Photographies d’installation

 

Toutes les porcelaines ont été réalisées avec le soutien de la manufacture Porcelaines de la Fabrique, Saint-Junien.

Crédits photographiques : Barbara Schroeder (sauf mention contraire)

©Adagp, Paris